Curieux est notre pays où ce qui est supposé être l’élite « cultivée » tombe aussi bas ! L’affaire du monstre de Kenitra a quelque chose de bon en fin de compte ! Elle a montré, pour une bonne partie des professionnels de la contestation pour la contestation, que derrière l’offuscation affichée à l’égard des crimes de Daniel Galvàn contre « la dignité des Marocains », se cache un visage hideux : celui de la contestation d’un régime et d’un Roi !
Aujourd’hui, tout le monde « sait ». Le Cabinet Royal, depuis samedi dernier, a pris à bras le corps le problème de la grâce donnée sur la base d’un vice de procédure à un monstre pédophile, en publiant communiqué sur communiqué pour mettre un terme à une injustice reconnue par la plus haute autorité de l’Etat qui a fini, en fin de compte, par la réparer de manière totale et définitive.
Seulement les « professionnels de l’opposition à la Monarchie » n’ont pas été satisfaits. Ils ont demandé des excuses, non pas à l’Etat, mais au Roi. Rien que cela ! Le Roi, lui, a demandé pardon. Mais pas à eux, non ! Il a invité chez Lui, les parents des enfants victimes du monstre, leur a expliqué les tenants et les aboutissements de cette regrettable affaire, et leur a réitéré son soutien, sa sympathie et son engagement à protéger tous les Marocains, leurs droits et leur intégrité physique et morale tels que la constitution marocaine et les usages séculaires du Royaume l’exigent !
Mais non, messieurs les refuzniks refusent toujours et crient à qui veut bien les entendre que ce sont eux « les représentants du peuple » démuni et blessé dans sa dignité. Alors que tout le monde sait que ce peuple leur a dit « non » un 25 février 2011, en ne votant pas pour eux…même pas un siège…même pas une voix !!! Je suis certain que demain, ils vont crier face à ces parents meurtris : « vous êtes des traitres parce que vous avez accepté l’invitation du makhzen ( et pas du Roi du pays) » !
Faire de la politique est noble. Faire de la contestation pour la contestation est bas. En les voyant, pour la première fois, j’ai eu honte pour eux et j’ai eu honte d’être Marocain. Je ne leur demande pas d’applaudir la loyauté d’un Roi envers ses semblables et envers les siens, non puisqu’ils sont antimonarchiques. Mais au moins, j’aurai souhaité qu’ils reconnaissent une seule chose et le crient haut et fort : le Roi du Maroc est un Roi courageux. Je sais qu’on ne peut dire autant d’eux !!!